Nature et environnement

NATURE ET ENVIRONNEMENT 
i. POSITION ET PARTICULARITE 
Au cœur du monde océanien 
La Polynésie française est située au cœur du Pacifique Sud, entre 134° et 157° de longitude 
Ouest et entre 8° et 28° de latitude Sud, de part et d’autre de la ligne du Tropique du 
Capricorne, dans l’hémisphère Sud. 
Ensemble de cinq archipels, elle appartient au groupe oriental des îles polynésiennes. Elle se 
situe à l’Est de la Micronésie et de la Mélanésie, autres ensembles insulaires qui, avec la 
Papouasie Nouvelle-Guinée, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, composent le «continent» 
Océanie. 
D'un point de vue culturel, la Polynésie française est située au centre de ce que l’on appelle 
communément le «triangle polynésien». Les pointes de ce triangle sont représentées par les 
îles Vaihī, Hawaï (au Nord), Teaotearoa, la Nouvelle-Zélande (au Sud-Ouest) et Rapa Nui, 
l’Île de Pâques (à l’Est). 
A l’écart des autres continents 
Dans sa globalité, la Polynésie française est située à des milliers de kilomètres des continents 
limitrophes : l’Australie est à 6.600km à l’Ouest de Tahiti, le Chili à 8.000 km à l’Est. Il faut 
parcourir 6.400 km pour atteindre la côte californienne, au Nord-Est. Le Japon en est éloigné 
de 9.500 km. 
Aux antipodes de l’Europe, l’île de Tahiti se trouve donc à 17.000 km de Paris. Cet 
éloignement des grandes masses continentales – tout relatif cependant à l’heure de l’aviation 
moderne – lui a permis de préserver des spécificités fortes tant sur le plan environnemental 
que culturel. 
«Des îles nombreuses» 
La Polynésie française est composée de 118 îles regroupées en cinqarchipels : la Société, Les 
Tuamotu, les Marquises, les Gambier et les Australes. Cette multiplicité d’îles est d’ailleurs à 
l’origine du nom du pays dérivé du grec Poly, signifiant nombreux/plusieurs et Nesis, 
signifiant îles. 
Particularité unique au monde, ces îles sont dispersées sur une surface océanique de 5 millions 
de Km2. Ce qui correspond à une superficie presque aussi vaste que l’ensemble du continent 
européen et presque dix fois la superficie du territoire de la France métropolitaine (550 000 
km2). Avec ses 5 millions de km2, La Polynésie française dispose de la plus grande zone 
économique exclusive (ou ZEE) du Pacifique sud. 
Et dispersées 
Pour s’en rendre compte, il suffit de superposer la carte de la Polynésie française sur celle du 
continent européen. 
En positionnant l’île de Tahiti sur la ville de Paris, l’archipel le plus au Nord - les Marquises - 
se retrouve en Suède. 
Au Sud-Est, les Iles Gambier se superposent avec la Bulgarie. Au Sud, l’île de Rapa, dans 
l’archipel des Australes, se situe au niveau de la Sardaigne.
 
Quant à Maupiti, située dans l’archipel de la Société aux îles Sous-le-Vent, elle serait placée 
sur les côtes bretonnes en France.
 
Des terres rares 
L’ensemble des îles totalise une superficie émergée de 3.521 km2. L’île de Tahiti est la plus 
grande avec une superficie de 1.024 km2, soit, à elle seule plus du quart de toutes les 
superficies émergées du pays. 
L’addition de toutes les surfaces émergées de Polynésie française représenterait à peine la 
moitié de la superficie d’une île comme la Corse. 
 
Zoom 
Temps de vols au sein de la Polynésie française 
- Ile de Tahiti/Archipel des Marquises : environ 3h 30 
- Iles de Tahiti/Archipel des Gambier : environ 3h 50 
- Iles de Tahiti/Archipel des Australes : environ 1h 30 
- Iles de Tahiti/Archipel des Tuamotu : 45 mm 
II. Formation géologique et paysages 
 
Des îles volcaniques 
L’ensemble des îles de la Polynésie française est d’origine volcanique. Ce sont les sommets 
émergés d’anciens volcans dont la base repose sur le plancher océanique par 3 à 4000 mètres 
de fonds. La formation de ces îles remonte à des temps géologiques relativement «récents» 
n’excédant pas 50 millions d’années. Nées d’une activité volcanique intense, les îles 
polynésiennes n’en ont plus aucune aujourd’hui : seuls les paysages révèlent cette origine. 
Issues des bouleversements tectoniques 
De part et d’autres de gigantesques failles sous-marines, du magma en provenance des 
profondeurs de la planète alimente des plaques terrestres qui se déplacent lentement de part et 
d’autres de ces failles encore appelées «dorsales». 
Issues de la dorsale Pacifique, la plaque des Cocos et celle de Nazca avancent vers les 
Amériques tandis que la plaque Pacifique, la plus grande du monde, dérive vers l’Ouest et le 
Nord-Ouest en direction de l’Asie. C’est cette plaque avançant à une vitesse de l’ordre de 10 
cm par an qui supporte les îles de la Polynésie française. 
Sommets émergées de gigantesques volcans 
Des éruptions volcaniques, dites «à la ride», se produisent au niveau de la dorsale provoquant 
l’édification de gigantesques volcans d’abord sous-marins puis aériens. C’est de cette manière 
qu’ont surgi les îles composant l’archipel des Tuamotu, des millions d’année auparavant. 
Les quatre autres archipels de Polynésie française (Société, Gambier, Marquises et Australes) 
sont, quant à eux, issus de «points chauds», des sources de magma éloignées des limites des 
plaques. De ses puissantes sources jaillissent du magma qui forme un volcan. Cependant, le 
plancher océanique étant en déplacement mais pas le « point chaud », au bout d’un moment, 
le volcan créé n’est plus alimenté et son activité cesse progressivement. Le «point chaud»subsiste cependant, engendrant d’autres volcans et donc d’autres îles à d’autres endroits de la 
plaque océanique. 
Ce phénomène est bien visible au niveau de l’archipel de la Société. Ainsi Maupiti, île la plus 
à l’Ouest de l’archipel est la plus ancienne. Sa formation remonte à 4 millions d’années. Du 
volcan de Bora Bora, ne subsiste plus que le piton central alors que des îles plus jeunes 
comme Tahiti et Mo'orea, à 300 km à l’Est, laissent encore apercevoir de nombreux pics et 
des traces des caldeiras primitives. L’île de Tahiti est en effet apparue plus récemment entre 2 
millions et 500.000 mille ans. 
Un autre phénomène - dit de subsidence - explique la transformation progressive de ces îles, 
hautes au départ, en atolls. Le volcan, une fois éteint, s’enfonce dans le plancher océanique à 
raison de 1cm par an. De plus, les différentes couches qui le constituent se tassent. Enfin, dans 
la partie émergées, l’érosion aérienne due aux vents, aux pluies et à l’action des rivières 
contribue à détruire progressivement mais inéluctablement ces imposants édifices basaltiques. 
Les coraux bâtisseurs 
Parallèlement à ces phénomènes volcaniques, d’importants massifs de coraux se développent 
sur les flancs rocheux de l’île, participant à la construction de deux types de récifs : un récif 
«frangeant» le long des côtes et un récif «barrière» au large. Au fur et à mesure que l’île 
«s’enfonce» se forme donc un lagon de plus en plus grand. 
Dans le cas des atolls, le volcan a totalement disparu sous la surface des eaux, ne laissant 
apparent que cet anneau corallien. 
Le récif est ponctué, de manière irrégulière, de motu, nom d’origine polynésienne désignant 
des petits îlots coralliens. Ces motu alternent avec des parties immergées au rythme des 
marées. 
Le récif est également parsemé d’entailles peu profondes appelées hōā et de passes ou ava, 
plus profondes, qui font communiquer les eaux de l’océan et celles du lagon. La plupart des 
atolls possèdent une ou plusieurs passes, d’autres – plus rares – sont totalement fermés. 
Le monde des atolls polynésiens 
Ces formations géologiques vivantes que sont les atolls ont donné lieu à des paysages 
spécifiques dominés par l’omniprésence de plages de sable blanc. Vu du ciel, les lagons 
offrent une magnifique palette où toutes les nuances du bleu sont représentées : de l’indigo au turquoise. Les fonds sous-marins coralliens, d’une richesse biologique remarquable et d’une 
grande beauté, font des atolls polynésiens des sites de plongée sous-marine particulièrement 
renommés. Avec plus de 84 atolls, la Polynésie française est une des plus grandes 
concentrations d’îles coralliennes au monde. 
Les îles montagneuses 
Les îles hautes sont caractérisées par un relief montagneux dont l’altitude peut varier de 
quelques centaines à plus de 2 000 mètres. Point culminant de la Polynésie française, le Mont 
'Orohēna sur l’île de Tahiti s’élève à 2.241 m au-dessus de l’océan. Aux Marquises, le Mont 
Temetiu à Hiva 'Oa, plus haut sommet de l’archipel, s’élève quant à lui à 1.276 m. 
De profondes vallées sillonnent les flancs de la montagne, creusées par des rivières 
torrentueuses. Cependant, seules quelques-unes possèdent une certaine ampleur, liée pour 
certaines à la caldeira - souvent effondrée - par où le volcan a libéré le magma. 
Des planèzes, contreforts souvent inaccessibles de la montagne, forment un écran entre les 
sommets et une bande littorale plus ou moins étroite qui accueille l’essentiel des activités humaines, notamment touristiques, avec de nombreuses plages : de sable noir d’origine 
basaltique, ou blanc d’origine corallienne. 
Ces îles hautes font ainsi alterner les paysages contrastés de montagnes altières, de vallées 
encaissées, et d’une bande littorale bordée de plages. Elles donnent à voir une végétation 
luxuriante (incluant parfois de très grands arbres), caractérisée par des variations spécifiques 
selon leur implantation : bord de mer ou intérieur de l’île, vallées, plateaux ou sommets. 
 
III. Cinq archipels et cinq Polynésies différentes 
 
La Société 
L’archipel de la Société est divisé en deux groupes d’îles : les Iles-du-Vent, comprenant 
Tahiti, Mo'orea et Maia'o ainsi que l’atoll de Teti'aroa et les Iles Sous-le-Vent, composées de 
Huahine, Ra'iātea, Taha'a, Bora Bora et Maupiti. Toutes sont d’anciens volcans, plus ou 
moins érodés, désormais entourés d’un récif corallien quelquefois frangeant et irrégulièrement 
ouvert sur l’océan par des passes de largeur variable. 
 
Les Tuamotu 
Situées à une distance de 300 km de Tahiti pour ses îles les plus proches et 1 600 km pour les 
plus éloignées, les Tuamotu constituent le plus grand ensemble d’îles coralliennes de toute 
l’Océanie intertropicale. Il est aussi le plus grand archipel de Polynésie française avec une 
superficie de 1,6 millions de km2 soit deux fois celle du territoire français métropolitain. 
S’étendant entre la Société et les Marquises, il est entièrement constitué de plusieurs groupes 
d’atolls à l’exception de Makatea, une île dit «platier» car en fait un ancien atoll 
exondé, surélevé par des mouvements tectoniques. 
Ces 78 atolls sont répartis sur une bande de 400 à 500 km de large et 1 800 km de long soit 
l’équivalent de la distance Berlin -Moscou. 
Parmi eux, l’atoll de Rangiroa est le plus grand de l’archipel et aussi le deuxième plus grand 
du monde avec une circonférence de 280 km. Dans ce lagon, véritable mer intérieure large 
d’une trentaine de km et longue de 80 km, pourrait se loger l’île de Tahiti tout entière. 
Parmi les atolls des Tuamotu, plusieurs, comme Mānihi et Ahe, sont aujourd’hui connus pour 
l'élevage et la culture de l’huître perlière rendus possibles par la qualité et la température des 
eaux de leur lagon. 
 
Les Gambier 
Les Gambier sont situées à 1.650 km au Sud-Est de Tahiti. Prolongeant l’archipel des 
Tuamotu, elles regroupent 4 îles principales, enfermées dans le même lagon, qui sont la 
dernière formation d’îles hautes au Sud-est de la Polynésie française. L’archipel des Gambier 
est, en fait, les vestiges d’un unique mais gigantesque volcan effondré. 
Dans ce lagon de 90 km de circonférence sont regroupées Mangareva, Taravai, 'Aukena et 
'Aka Maru, plus une dizaine d’îlots et un certain nombre de motu. 
 
Les Marquises
Les Marquises constitue l’archipel le plus septentrional de la Polynésie française. Il est 
composé d’îles au relief profondément découpé et au littoral dépourvu de récif corallien. Il 
comprend 12 îles ou îlots dont les six plus importantes sont habitées. Il se partage en deux 
ensembles : le groupe Sud (Hiva 'Oa, Tahuata et Fatu Hiva) et le groupe Nord (Nuku Hiva, 
'Ua Huka, 'Ua Pou) dont l’ensemble représente 1 048 km² de terres émergées. Plus proche de 
l’équateur que les autres archipels (entre 7° et 11° de latitude Sud), il est situé 
approximativement à 1500 km de Tahiti. 
 
Les Australes 
Au Sud de Tahiti, l’archipel des Australes, d’une surface terrestre de 175 km², est constitué 
d’un atoll (Maria) et de six îles hautes qui sont distantes de 575 à 1 275 km de Tahiti : 
Rimatara, Rurutū, Tupua'i, Ra'ivāvae, Rapa, Matotiri. 
Situé de part et d’autre du tropique du Capricorne, l’archipel se caractérise par l’isolement des 
îles le composant. Les plus proches sont distantes de 200 km et ce sont 850 km qui séparent 
Rapa, au Sud-Est, de Ra'ivāvae au Nord. 
 
Une température moyenne de 28° Celsius 
Dans le climat de type tropical que connaît la Polynésie française, l’ensoleillement est 
globalement important, même si l’on constate de grandes variations entre le Nord du pays 
(2.900 heures/an aux Tuamotu) et le Sud (1.600 heures/an aux Australes). 
A noter que, en raison de son positionnement géographique proche de l’équateur, les heures 
de lever et de coucher du soleil ne varient que d'une heure entre la saison d'hiver austral, 
Matāri'i i raro et celle d'été, Matāri'i i ni'a, oscillant entre 5h et 6h le matin et 18h et 19h, le 
soir. 
Les températures moyennes sont généralement élevées, avoisinant celle de la mer, soit 28°C. 
L’impression dominante est néanmoins différente de celle ressentie en zone tropicale 
continentale, du fait de la présence permanente des alizés. 
Les trois archipels les plus au Nord (Marquises, Tuamotu et Société), sont globalement, plus 
chauds que l’archipel des îles Australes où la température peut descendre jusqu’à 15°C voir 8° 
à Rapa, île polynésienne la plus au Sud.
Par ailleurs, les différences de températures sont plus faibles sur les atolls que dans les îles 
hautes où les reliefs génèrent des brises fraîches. 
 
Deux saisons distinctes 
La particularité principale du climat tropical polynésien est l’alternance de deux saisons : 
l’une dite chaude et l’autre dite fraîche. 
Pendant la saison chaude qui va de novembre à avril, Matāri'i i ni'a, correspondant à l’été 
austral, la température moyenne en journée se situe entre 27° et 30°C, avec un taux 
d’humidité dans l’air qui peut osciller entre 65 et 100%. 
Pendant la saison fraîche correspondant à l’hiver austral, Matāri'i i raro, entre mai et octobre, 
les températures sont plus basses en journée, entre 25° et 28°C, avec un taux d’humidité 
moindre. Le climat est alors particulièrement agréable. 
Le régime des pluies est naturellement plus important lors de la saison chaude - que l’on appelle aussi la saison des pluies - avec un ciel qui peut rester chargé pendant plusieurs jours 
durant les périodes de dépression atmosphérique. Mais ces pluies tombent souvent en 
alternance avec un retour du soleil, cette alternance étant plus ou moins marquée, là aussi, en 
fonction des nombreux microclimats. 
Les alizés 
En Polynésie française les alizés, de secteur Nord-Ouest à Sud-Est, prédominent mais d’autres 
courants aériens peuvent parfois prendre le dessus. 
Un autre alizé puissant, en provenance du Sud-Est, souffle en alternance durant l’hiver 
austral, générant un vent appelé en Polynésie, le Mara'amu. 
Le To'erau, un vent de secteur Nord-Nord-Est est également influant durant la saison des 
pluies. 
Sur les îles hautes, les effets de ces vents sont compliqués par les brises venant de la mer en 
journée. Sur les îles hautes, durant la nuit, un courant frais, le hupe, redescend les pentes des 
montagnes, rendant ainsi l’atmosphère nocturne agréable et favorable au sommeil. 
Des eaux particulièrement chaudes 
En Polynésie française, les marées sont de faible amplitude (environ 1 à 2 mètres) avec des 
différences, cependant, d’un archipel à l’autre. Elles sont aussi très régulières (basse à 6h et 
18h, haute à midi et minuit). Leur régularité servait autrefois à mesurer le temps. Quant à la 
température de l’eau de mer, elle est relativement constante, oscillant entre 26° et 28°. Les 
eaux les plus fraîches se rencontrant aux Australes et aux Gambier pendant l’hiver austral 
(23°-24°). 
 
Deux saisons distinctes 
La particularité principale du climat tropical polynésien est l’alternance de deux saisons : 
l’une dite chaude et l’autre dite fraîche. 
Pendant la saison chaude qui va de novembre à avril, Matāri'i i ni'a, correspondant à l’été 
austral, la température moyenne en journée se situe entre 27° et 30°C, avec un taux 
d’humidité dans l’air qui peut osciller entre 65 et 100%. 
Pendant la saison fraîche correspondant à l’hiver austral, Matāri'i i raro, entre mai et octobre, 
les températures sont plus basses en journée, entre 25° et 28°C, avec un taux d’humidité 
moindre. Le climat est alors particulièrement agréable. 
Le régime des pluies est naturellement plus important lors de la saison chaude - que l’on appelle aussi la saison des pluies - avec un ciel qui peut rester chargé pendant plusieurs jours 
durant les périodes de dépression atmosphérique. Mais ces pluies tombent souvent en 
alternance avec un retour du soleil, cette alternance étant plus ou moins marquée, là aussi, en 
fonction des nombreux microclimats. 
Les alizés 
En Polynésie française les alizés, de secteur Nord-Ouest à Sud-Est, prédominent mais d’autres 
courants aériens peuvent parfois prendre le dessus. 
Un autre alizé puissant, en provenance du Sud-Est, souffle en alternance durant l’hiver 
austral, générant un vent appelé en Polynésie, le Mara'amu. 
Le To'erau, un vent de secteur Nord-Nord-Est est également influant durant la saison des 
pluies. 
Sur les îles hautes, les effets de ces vents sont compliqués par les brises venant de la mer en 
journée. Sur les îles hautes, durant la nuit, un courant frais, le hupe, redescend les pentes des 
montagnes, rendant ainsi l’atmosphère nocturne agréable et favorable au sommeil. 
Des eaux particulièrement chaudes 
En Polynésie française, les marées sont de faible amplitude (environ 1 à 2 mètres) avec des 
différences, cependant, d’un archipel à l’autre. Elles sont aussi très régulières (basse à 6h et 
18h, haute à midi et minuit). Leur régularité servait autrefois à mesurer le temps. Quant à la 
température de l’eau de mer, elle est relativement constante, oscillant entre 26° et 28°. Les 
eaux les plus fraîches se rencontrant aux Australes et aux Gambier pendant l’hiver austral 
(23°-24°).